samedi 31 mai 2008

EUTHANASIE - LETTRE AU GOUVERNEMENT (30.5.2008)

Mission d’évaluation de la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie présidée par le député Jean Léonetti

Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Député Léonetti,

J’ai regardé les vidéos enregistrées à l’Assemblée Nationale lors de l’audition de M. et Mme Paul PIERRA qui parlent exclusivement du cas de leur fils Hervé. (Marie de Hennezel était très proche de M. MITTERRAND qui aurait été euthanasié dans la plus grande discrétion, comme ses 3 enfants le laissent entendre.)

Il m’a semblé qu’il n’y était question que de cas de malades hospitalisés et « branchés », pourtant, il existe des malades incurables à leur DOMICILE !

Chantal SEBIRE et ma fille Coralie FEHLEN étaient en fin de vie, chez elles, soignées autant que faire se peut, elles n’étaient pas « branchées », elles étaient abandonnées - par la force des choses - par les services hospitaliers.

En toute lucidité, elles ont demandé qu’on les aide à mourir proprement et en douceur !
Très sensibilisée par le rejet de la demande d’euthanasie et, pire, l’autopsie de Chantal Sébire, j’ai rejoint l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité) parce que, comme Chantal, Coralie n’a pas eu la « chance » ( !) de quitter ce bas-monde en douceur.
Coralie n’est pas morte dans la dignité car le médecin et l'infirmière qui avaient pris le risque d’accepter de l’aider illégalement à mourir n’étaient malheureusement pas en possession des bons produits, pourtant à disposition des vétérinaires !
Le médecin a d’abord donné à Coralie, une forte dose de psychotropes (?) mais cela n’a pas fonctionné. Le médecin a donc dû faire une ou plusieurs piqûres (?) de morphine dans la veine ou l’artère du cou. Cela n’a pas fonctionné, Coralie a râlé et agonisé de longues heures, si bien que le médecin a dû finir par l’étrangler de ses propres main, le sang a giclé partout, même sur les murs : c’est inhumain !

Si vous aviez entendu Coralie murmurer, au milieu de la nuit :
– Je vous entends !... C’est dur de mourir, j’essaye mais je n’y arrive pas !

En découvrant à la télévision, début mars 2008, le visage défiguré et douloureux de Chantal SEBIRE, le souvenir traumatisant du visage de Coralie — atteinte à 18 ans, d’un ostéosarcome maxillo-facial rare et incurable qui a évolué durant 2 ans ½ — a été vivement réactivé dans ma mémoire de maman et des personnes qui l’ont aimée ou rencontrée.


J’ai alors exprimé ma volonté de témoigner publiquement au sujet de l’euthanasie « ratée » dont ma fille unique CORALIE FEHLEN est décédée en 1993, à l’âge de 20 ans (soit 14 ans ½ de secret bien lourd à porter !) et après avoir publié 18 commentaires explicites sur le site Internet de FRANCE SOIR, j’ai créé un « Dossier euthanasie » sur mon propre site
www.abadennou.fr.

Pour les personnes compatissantes qui ont le cœur bien accroché, pour les thérapeutes, les étudiants en médecine, les politiques, les religieux, etc…voir l'album photos de Coralie avant son décès et après l’euthanasie, sur son lit de mort. Sur les photos agrandies, on peut voir clairement les marques de strangulation !

Au nom de Coralie, de Chantal et de tous les malheureux malades en fin de vie qui veulent mourir chez eux, en PAIX, entourés de l’amour des proches, je vous demande solennellement, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Député, de compléter votre texte de Loi dans le sens de la liberté de choix pour chaque français au nom de la liberté individuelle et de la liberté d’opinion, au nom des Droits de l’Homme.

J’ose espérer que vous jugerez recevables les propositions de loi présentées par l’Association de Marie Humbert et l’ADMD.

Malheureusement, le terme « euthanasie » a gardé une sinistre connotation à cause du prédateur fou Hitler et des assassins nazis qui, pour camoufler leurs actes criminels et se justifier, parlaient de « mesures euthanasiques » !

Le pape Benoît XVI a mis en garde contre une « culture de la mort » mettant en danger la vie des plus âgés ! L'argument religieux de la sacralité de la Vie, avancé par les croyants, est l'idée que « Dieu » seul est Maître de la Vie et de la Mort.

Tous les français et leurs législateurs sont-ils obligés d’adhérer à cette affirmation ??? Comment les politiques, les élus d’un pays laïque, les scientifiques, au 21ème siècle peuvent-ils continuer d’obéir à ces injonctions ?

En vertu de quel DOGME Coralie, Chantal et les autres avaient-elle l’obligation de continuer de souffrir le martyre « ad vitam aeternam » ?

Qui sait ce que l’avenir réserve à chacun de nous, qui sait ce que nous réserve notre fin de vie ?

Avec mes remerciements pour l’attention que vous voudrez bien porter à ma lettre, je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Député, à l’expression de mes meilleurs sentiments.

SILVIANE LE MENN

________________________________________

P.S. :

Je précise que Coralie est "partie" le 9 septembre 1993. Dès le mois de juillet (où elle était quasi mourante), j'avais abordé avec elle les questions fondamentales : son décès, le suicide assisté, ses obsèques, etc... Nous avons eu des échanges très approfondis. En septembre, c'est donc elle-même qui a demandé de "partir" et le médecin appelé à son chevet a parlé avec elle, la veille et le jour même, durant des heures...

Quand la décision a été prise de façon claire, Coralie a téléphoné aux membres de sa famille et à ses amis pour dire "Au-revoir, je vous aime, demain je ne serai plus là" ! Ensuite, l’infirmière et moi avons procédé calmement à sa toilette et Coralie a demandé que l'on prenne des photos artistiques de ses jambes, pieds et main, son visage étant trop gravement atteint et devenu monstrueux.

Coralie était devenue aveugle mais elle organisé sa propre mise en scène pour ses dernières photos que l'on peut voir sur sa page web In memoriam. Enfin, elle a demandé de "partir" en musique. Tout cela a duré une après-midi et une nuit entière.

Coralie nous a parlé, elle a été consciente et lucide jusqu'à ce qu’elle agonise !
Coralie répétait : - Attendre ? Attendre quoi ? Elle ne voulait plus "attendre"... attendre.. souffrir physiquement et psychiquement, chaque jour, chaque nuit (malgré les médicaments)... attendre... souffrir... faire souffrir... pleurer... attendre que la mort vienne ? ...seule et unique perspective !!!

Dans certaines pathologies, malgré l'espoir, la volonté, les soins, les hôpitaux, les médecines douces, les miracles n'existent pas ! Les scientifiques, les médecins le savent bien et en souffrent aussi. Alors qui peut juger ?

Qui peut décider arbitrairement du droit fondamental de chaque être humain dans ses choix de vie et de mort, son libre choix de mourir dans la dignité ? C’est une question de conscience, c’est personnel ! Ce n’est pas aux médecins, au Tribunal et à la famille de décider, c’est le malade qui a le droit de décider lorsqu’il est lucide !
Mais il faut une loi pour dépénaliser.
Les « gens » ont la critique facile et jugent négativement de manière trop expéditive : il faut avoir vécu un tel drame pour comprendre… et avant de refuser une loi HUMANISTE, il faut prendre connaissance de tous les paramètres, des divers cas en tentant de se mettre sur la même longueur d'ondes de conscience et d'expérience que ceux qui demandent la légalisation de l'euthanasie, tels les adhérents de l’ADMD chaque jour plus nombreux.

vendredi 30 mai 2008

POÈME ULTRA CATHOLIQUE !

Solennité du jour : "L’espérance suprême de la France est dans le Sacré Cœur" (Pie IX)

Cœur de Jésus
, notre chef, notre frère.
Apprenez-nous à être généreux.
Et dédaigneux d’un labeur mercenaire.
A vous servir comme on doit servir Dieu.
Apprenez-nous ce qui fait l’âme grande ;
La noble horreur de la vulgarité :
Quand à l’amour, honte à qui le marchande !
Apprenez-nous à donner sans compter .

Apprenez-nous, Maître des heures dures
A travailler sans chercher le repos.
A guerroyer sans souci des blessures
Pour soutenir l’honneur de vos drapeaux .

Apprenez-nous comment on se dépense.
Comment pour vous on s’use de son mieux.
Sans désirer aucune récompense
Que de savoir qu’on fait ce que Dieu veut.


Signé :

L du SALON BEIGE !!!.................................................................


EUTHANASIE - LOI LEONETTI - Comission d'évaluation, vidéos des auditions

SEULEMENT 2 FAMILLES DE PATIENTS AUDITIONNEES !
Un peu léger, non ? Très restrictif en tout cas !

J’ai regardé les vidéos enregistrées à l’ASSEMBLEE NATIONALE lors de l’audition de M. et Mme Paul PIERRA qui parle du cas de son fils Hervé qui était dans le coma depuis 8 ans, hospitalisé et "branché".

Il m’a semblé qu’il n’y était question que de cas de malades hospitalisés et "branchés".

Pourtant, il existe des malades incurables à leur DOMICILE !

CHANTAL SEBIRE et ma FILLE CORALIE FEHLEN -------->
étaient en fin de vie, chez elles, soignées autant que faire se peut, elles n’étaient pas "branchées", elles étaient abandonnées - par la force des choses - par les services hospitaliers.

En toute LUCIDITE, elles ont demandé qu’on les aide à mourir proprement et en douceur !

La chose primordiale est la demande du malade en fin de vie qui refuse la déchéance, qui refuse de végéter sous morphine dans un coma artificiel, qui refuse de devenir un légume, qui refuse de mourir à petit feu !

Je lis tellement d'articles de mauvaise foi (surtout les catholiques) sur le web que les bras m'en tombent :

il n'y a pas pire sourds que ceux qui ne veulent pas entendre !

Ce n'est pas 1 an qu'il faudra pour obtenir une LOI, c'est 10 ans et encore... avec de la chance !

Il faudra certainement plusieurs cas très graves hyper médiatisés pour faire évoluer les mentalités !

Heureusement, je peux m'exprimer hors de toute censure dans mon Dossier Euthanasie sur
www.abadennou.fr de plus en plus visité !

SILVIANE LE MENN, QUIMPER, Finistère

jeudi 29 mai 2008

L'ORANGE & LA MER - Vidéo méditative

CONFIANCE EN SOI (Gilles Payet)

La confiance en soi peut être définie comme un sentiment d’assurance, de confiance quant à sa capacité à faire face aux différentes circonstances de la vie, à réussir dans ses entreprises, à se faire aimer, à s’affirmer sans crainte ni agressivité.

A l’inverse, lorsqu’on manque de confiance en soi, on vit en permanence avec un sentiment d’infériorité. On passe son temps à ruminer ses défauts et on n'ose rien entreprendre de peur de ne pas être à la hauteur.La confiance en soi n’est pas innée. C’est quelque chose de difficile mais on ne peut pas vivre toute sa vie replié sur soi-même. Un peu plus d’estime de soi, d’expérience et de culot peuvent permettre de s'affirmer plus facilement. La confiance en soi est un élément essentiel pour se réaliser et relever les défis. La confiance en soi, ça se travaille !

Timide, vous avez de la difficulté à prendre votre place ? Vous doutez trop souvent de vous-même ? Vous manquez d’assurance ? La confiance en soi, ça se travaille. En la matière, rien n’est irrémédiable. Plutôt que de s’enliser et de déprimer, on peut décider de réagir et de changer le cours des choses. Comment ? En apprenant d’abord à bien se connaître et à s’estimer. Puis en passant à l’action, en modifiant son état d’esprit pour pouvoir petit à petit s’affirmer et reprendre confiance. Vous serez alors capable d’affirmer de plus en plus clairement vos besoins, vos désirs et vos préférences.

La première étape sur le chemin de la confiance en soi : apprendre à mieux se connaître
Prenez le temps de vous demander quelles sont vos qualités et défauts, de faire le bilan de vos réussites et échecs, de dresser la liste de ce que vous aimez ou pas, de vous interroger sur vos valeurs fondamentales. Ce petit exercice permet de réfléchir honnêtement à la perception que l’on a de soi et à l’image que l’on projette.

Il faut aussi essayer d’être attentif à ses réactions physiques. Votre cœur se met tout à coup à battre la chamade, votre respiration s’accélère, vos muscles se tendent, votre mâchoire se serre... tout cela peut vous fournir de précieux indices sur vous-même et sur les situations qui vous dérangent.

Le regard des autres est important : la perception qu’ils ont de nous aide à mieux se connaître. Prêtez une oreille attentive à leurs remarques et commentaires. Vous pouvez même solliciter leur avis : demandez-leur ce qu’ils pensent de vous en toute objectivité, quelles qualités et quels défauts ils vous associent (Cf exercice). Demandez-leur un avis honnête et écoutez vraiment ce qu’il vous répondent. En confrontant la perception que vous avez de vous-même à celle que les autres ont de vous, vous apprendrez des choses utiles.

L’une des clés de la confiance en soi est le réalisme : vous devez connaître vos capacités et vos limites.
Avoir confiance en soi, ce n'est pas se prendre pour un surhomme. C'est au contraire, accepter ses défauts, sans penser que ça nous empêche de valoir quelque chose, d'être aimé, de réussir ce qu'on entreprend, ni d'être heureux. Un bon chef, par exemple, est celui qui a suffisamment confiance en lui pour se montrer tel qu'il est, y compris, si nécessaire, dans ses lacunes. C'est aussi celui qui saura témoigner par son attitude de la confiance qu'il a en ses équipes et la manifester individuellement et collectivement.

Être réaliste doit vous aider à vaincre vos complexes. Pour cela, acceptez d’être ordinaire et sachez rester vous-même. Faites le point : n'attribuez pas tous vos ennuis à vos complexes, c'est une solution de facilité, qui vous empêche souvent de voir l’essentiel. Enfin, confiez-vous et parlez à quelqu’un en qui vous avez toute confiance.

Être réaliste vis-à-vis de nous même, c’est également savoir faire taire la voix de la critique qui tente de nous décourager («Ça ne marchera pas!», «Ça ne donnera rien!», «Qu’est-ce que les autres vont penser ? »).

Quand cette voix insidieuse se fait entendre, il faut d’abord l’écouter. Puis se demander si ces idées négatives sont réalistes. Considérez-vous que vous n’avez pas été à la hauteur dans telle situation ? Vraiment ? Analysez froidement la situation. Trouvez des éléments positifs. Et servez-vous-en pour aller plus loin. Demandez-vous si ces pensées négatives vous aident à vous sentir mieux et à affronter vos peurs. Non ? Alors, faites-les taire.

Rappelez-vous également que vous avez droit à l’erreur. Vous souffrez parce que vous vous jugez en permanence. Vous avez le sentiment que vous devez absolument tout réussir. Or vous vous exposez à de grosses déceptions et à beaucoup de stress inutile. Vous ne pourrez pas toujours réussir comme vous le souhaiteriez et vous n'aurez pas toujours l'approbation des autres, que votre prestation soit réussie ou non. Un conseil : demandez-vous si cette approbation est vraiment nécessaire pour que vous vous sentiez bien et si vous devez vraiment toujours être au summum de vos capacités pour avoir une bonne opinion de vous-même. Demandez-vous également pourquoi vous devriez exiger de vous d'être parfait alors que vous n'exigez pas cela des autres.

Enfin, pour vous estimez et avoir de vous-même une image positive, vous pouvez utiliser la méthode Coué ! Répétez-vous "je peux y arriver" ou "je suis le meilleur" ! Si la pensée positive donne des résultats aléatoires, cela ne coûte rien et peut s’avérer payant. Car parfois il suffit d’un petit coup de pouce pour passer dans le camp des vainqueurs !
Vous pouvez aussi prendre exemple sur d’autres personnes. Quand on souhaite progresser dans une direction ou développer une qualité précise, rien ne nous empêche de nous entourer de personnes symbolisant cette volonté ou de prendre pour modèle une personnalité emblématique. Par exemple, si l’on souhaite développer notre capacité à la prise de risque, on peut s’entourer d’amis qui savent faire preuve de courage. Ou encore prendre pour modèle une personnalité charismatique dans ses apparitions en public si l’on a soi-même peur de cette prise de parole. Choisir un tel modèle ne signifie pas en copier toutes les attitudes, paroles, opinions, mais s’en servir comme d’une ligne directrice et d’un stimulant pour atteindre le but que l’on s’est fixé.

Il faut maintenant passer à l’action. Prendre conscience de qui nous sommes ne suffit pas. C’est dans l’action, en faisant des choses concrètes, que grandit la confiance en soi. La vie de tous les jours nous fournit une foule d’occasions d’agir et d’augmenter cette confiance. Car la confiance grandit avec nos réussites et nos bons coups.

L’important, c’est de se fixer des objectifs réalistes et de ne pas en déroger. Il faut d’abord s’attaquer aux choses qui nous semblent le plus faciles. Oser donner son opinion sur un fait d’actualité, par exemple, saluer un collègue qui nous intimide, converser quelques minutes avec un commerçant, aller seul dans un café... voilà autant de petits gestes qui nous aideront lentement à acquérir de la confiance en soi, dans la mesure où l’on est fier d’avoir réussi à les faire. Pour affronter ses peurs, respirer, penser aux bons coups qu’on a réalisés, aux bons mots que certaines personnes ont eu à notre égard, et foncer.
Pour retrouver confiance en soi, il est indispensable de s’ouvrir aux autres.

N’ayez plus peur des autres ! Les personnes qui manquent de confiance ont souvent de la difficulté dans leurs rapports avec les autres. Elles ont l’impression qu’on leur veut du mal, qu’on les juge, qu’on les méprise. Là encore, demandez-vous si ces pensées sont fondées ou si elles ne sont pas tout simplement des créations de votre imagination. Avez-vous raison de vous sentir menacé ? Qu’est-ce qui, concrètement, vous autorise à penser que telle personne vous méprise ?

Créez le contact : engager la conversation avec un inconnu ou même avec votre voisin de palier peut vous sembler insurmontable. Dites-vous que tout le monde est nerveux lorsqu’il doit aborder une tierce personne. Justement, forcez-vous à créer le contact au lieu de chercher continuellement à l’éviter. Cela devrait vous rassurer et vous permettre de trouver les meilleurs moyens de nouer des relations.

Sachez surmonter le trac : rien de plus normal que de ressentir cette peur intense, mais passagère, avant une épreuve importante. L’essentiel est de parvenir à le contrôler, pour qu’il vous aide à donner le meilleur de vous-même. Voici quelques astuces anti-trac pour vous aider :

1 - Pensez positif : Ne bâtissez pas de scénarios catastrophes. Au contraire, quand vous vous imaginez en situation, imaginez un auditoire enthousiaste, des collaborateurs enchantés, un public sous le charme.

2 - Soyez parfaitement préparé pour ne pas augmenter votre angoisse au dernier moment. Pour une réunion de travail, préparez des fiches résumées avec quelques mots-clés qui vous aideront pour démarrer votre intervention ou si vous perdez le fil de votre exposé.

3 - Entraînez-vous : Demandez à un proche de vous aider, en écoutant votre texte, en vous posant des questions… Cela vous entraînera à mieux réagir aux réactions des autres et à ne pas vous laisser «dépasser».

4 – Ritualisez : La plupart des vedettes ont leurs petites manies anti-trac : un talisman qu'elle touchent avant de monter sur scène, un aliment ou un vêtement particulier… Faites-en autant.

5 - Restez au calme : Juste avant votre intervention, essayez de rester tranquille et de rassembler vos esprits. Faites le vide dans votre tête et relaxez-vous : écoutez de la musique, allez marcher dans un jardin public…

6 - Contrôlez votre respiration, elle est essentielle. Fermez les yeux, posez une main sur votre poitrine et l'autre sur votre diaphragme, inspirez profondément par le nez, puis expirez tout doucement, en contrôlant.

7 - Foncez ! Ne laissez pas passer votre tour en tournant en rond, ce qui fait grimper l’anxiété. Au contraire, finissez-en rapidement. Le trac est une peur d’avant l’épreuve, qui disparaît une fois que celle-ci a démarré.

Vous devez enfin apprendre à développer votre assurance corporelle et verbale.

L'assurance corporelle : Les gestes et les postures sont très révélateurs de l'état d'esprit d'une personne. Les personnes qui ont confiance en elles se tiennent droites, elles ont un port altier et un léger sourire qui les rend sympathiques. Elles osent regarder les gens droit dans les yeux. Alors imitez leur comportement ! Pour dégager une aura de confiance en soi, on se redresse, on prend de profondes respirations. Lentement, l’esprit aussi se redresse. On se sent déjà plus détendue et un peu plus solide.

L'assurance verbale : Les mots que nous employons et la tonalité de notre voix donne, inconsciemment, à celui qui nous écoute des informations sur notre personnalité et notre état d'esprit. Essayez toujours d'exprimer vos sentiments, vos impressions de façon directe et spontanée, plutôt que de les intérioriser ou de les révéler quelques jours plus tard sous l'effet de la colère. Lorsque vous devez prendre la parole en public ou engager la conversation avec des personnes qui vous intimident, gardez votre calme, essayez de ne pas parler trop vite, mais d'une voix posée. Vous devez absolument apprendre à vous contrôler et à lutter contre votre timidité.

Pour prendre confiance en vous, il est important d’avoir conscience de vos qualités :

Capacité de travail
Créativité
Sens commercial
Intelligence
Discrétion
Esprit d’initiative
Mémoire
Rigueur
Sincérité
Faculté d’adaptation
Disponibilité
Sens du service
Organisation
Dynamisme
Résistance physique
Indépendance
Sens relationnel
Énergie
Travail en équipe
Goût des chiffres
Perfectionnisme
Polyvalence
Pouvoir de conviction
Calme
Bonne humeur
Pouvoir de conviction
Soucis du résultat

Gilles Payet, Rédacteur en chef « Vies de famille » RBI-2, rue Maurice Hartmann92133 Issy-les-Moulineaux CEDEXLa confiance en soi – Vies de famille - Novembre 2003

lundi 26 mai 2008

EUTHANASIE - CORALIE FEHLEN LE MENN - Communiqué de presse

Soyons humains ! Soyons humanistes !
La poétesse bretonne Silviane Le Menn, écrivain et webmaster, domiciliée à QUIMPER (Finistère) exprime aujourd’hui sa volonté de témoigner publiquement au sujet de l’euthanasie « ratée » dont sa fille unique Coralie FEHLEN est décédée en 1993, à l’âge de 20 ans (soit 14 ans ½ de secret bien lourd à porter !).

En découvrant à la télévision, début mars 2008, le visage défiguré et douloureux de Chantal SEBIRE, le souvenir traumatisant du visage de Coralie — atteinte d’un ostéosarcome maxillo-facial rare et incurable qui a évolué durant 2 ans ½ — a été vivement réactivé dans la mémoire de sa maman et des personnes qui l’ont aimée ou rencontrée.

Après avoir publié 16 commentaires explicites sur le site Internet de FRANCE SOIR, Silviane Le Menn, a créé un « Dossier euthanasie » sur son propre site
www.abadennou.fr.

Pour les personnes compatissantes qui ont le cœur bien accroché, pour les thérapeutes, les étudiants en médecine, les politiques, les religieux, etc… un lien permet d’accéder aux photos bouleversantes de Coralie avant son décès et après l’euthanasie, sur son lit de mort.

Très sensibilisée par le rejet de la demande d’euthanasie et l’autopsie de Chantal Sébire, Silviane Le Menn a rejoint l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité) parce que, comme Chantal, Coralie n’a pas eu la « chance » ( !) de quitter ce bas-monde en douceur.
Coralie n’est pas morte dans la dignité car le médecin et l'infirmière qui avaient pris le risque d’accepter de l’aider illégalement à mourir n’étaient malheureusement pas en possession des bons produits, pourtant à disposition des vétérinaires !

Si vous aviez entendu Coralie murmurer, au milieu de la nuit :
– Je vous entends !... C’est dur de mourir, j’essaye mais je n’y arrive pas !

Au nom de Coralie, de Chantal et de tous les malheureux malades en fin de vie qui veulent mourir chez eux, en paix, entourés de l’amour des proches, Silviane Le Menn, autodidacte et catholique devenue libre penseur, prend sa plume en attendant de prendre la parole pour faire évoluer les consciences, pour contribuer à faire avancer les choses !

Que le Député Jean LEONETTI complète son texte de Loi inachevé dans le sens de la liberté de choix pour chaque personne de FRANCE, pays des Droits de l’Homme !

Le terme « euthanasie » a gardé une sinistre connotation à cause du prédateur fou Hitler et des assassins nazis qui, pour camoufler leurs actes criminels et se justifier, parlaient de « mesures euthanasiques » ! Ne mélangeons pas tout !
Étymologie du mot "euthanasie" (voir ci-dessous)

Selon l’Église, l'avortement et le divorce sont des « péchés graves ». Pourtant, en FRANCE, des Lois autorisant le divorce et l’interruption volontaire de grossesse ont été votées. Ont-elles créé des abus ou l’obligation pour tous de divorcer et de subir une IVG ? Les abus ont lieu principalement dans la clandestinité !

Le pape Benoît XVI a mis en garde contre une « culture de la mort » mettant en danger la vie des plus âgés ! L'argument religieux de la sacralité de la Vie, avancé par les croyants, est l'idée que « Dieu » seul est Maître de la Vie et de la Mort. « Dieu » donne la Vie et est seul habilité à la reprendre ! Mais quel est ce « Dieu » créant la Loi du Prédateur !

Tous les français sont-ils obligés de croire en « Dieu » ??? Comment les politiques, les scientifiques, au 21ème siècle peuvent-ils continuer de prendre en compte un tel argument ? Soyons logiques !

Coralie ? Enfant de « Dieu » ??? Non… c’est moi, sa maman, qui l’ait portée durant 9 mois, qui ait accouché lui donnant la vie et ait souffert avec elle de son calvaire, 18 ans plus tard !
En vertu de quel dogme Coralie avait-elle l’obligation de continuer de souffrir « ad vitam aeternam » ?
Qui sait ce que nous réserve notre avenir, notre fin de vie ?

Soyons humains ! Soyons humanistes !----------------------------------------------------

Étymologie du mot "euthanasie" :
du grec, eu, bien, et thanatos, mort. Euthanasie signifie « bonne mort » ou « belle mort » et, dans l'Antiquité, cet adjectif était utilisé pour qualifier une « mort réussie ». L’euthanasie consiste dans le fait de procurer une mort douce, sans souffrance, à des malades qui subissent d’atroces douleurs, atteints d'une maladie incurable ou qui sont en état d'agonie.
Selon le dictionnaire Larousse : Doctrine selon laquelle il est licite d’abréger la vie d’un malade incurable pour mettre fin à ses souffrances.

La Loi du Prédateur est contraire à la Loi d’Amour et de Vie. Si ce « Dieu Tout Puissant » (que personne n'a jamais vu) est à l'origine de toute création, c'est donc lui qui a créé la Loi du Prédateur* ! C’est donc par amour que « Dieu » créant des êtres humains à son image (!), crée des prédateurs : guerriers, meurtriers, tortionnaires, pédosexuels, violeurs et autres... sans oublier les multiples formes de violence sur la terre entière ?

* Prédateur : — Animal qui capture un autre animal, sa proie, pour la tuer afin de s’en nourrir ou alimenter sa progéniture — Au sens figuré : Personne qui abuse d’une autre, plus vulnérable qu’elle !

LE CHEMIN DE LA PERFECTION (Poème) Silviane Le Menn

Le Chemin n'est pas tout droit
qui mène à la Réalisation
surtout si tes yeux sont couverts
du voile épais de l'orgueil

Tu seras le meilleur
seulement le jour où

tu sauras faire
mieux que celui
qui fait mieux
que toi aujourd'hui

A voler trop haut
dans le ciel confus de ta vanité
tu perdras le contact
avec les réalités terrestres et cosmiques

Seules la Pensée juste et l'Action juste
amèneront l'harmonie, donc la réussite
Les pensées fausses, les actions fausses
génèreront la disharmonie, donc l'échec

Quand tu accepteras de le regarder bien en face
tu verras le miroir te renvoyer ton image imparfaite
car tu n'as pas encore trouvé la Voie du Milieu
Le Parfait marche là en harmonie avec lui-même

C'est seulement pour parfaire l'image de toi-même
que tu souffriras chaque fois que tu entreras
dans la peau de l'Homme Nouveau
comme l'animal qui mue à chaque fin de cycle
jusqu'à se rapprocher de plus en plus
de l'image parfaite
de l'Intelligence Infinie qui nous gouverne
le Grand Chef d'Orchestre
le « Dieu » de nos cœurs et de nos esprits
Lui qui nous guide sans faillir
sur les durs sentiers rocailleux de nos multiples erreurs
pour avancer, toujours
et enfin, réussir à se dépasser soi-même
dépasser ses faiblesses, ses bas instincts

Seul, tu n'es rien, rien que ta propre moitié
En harmonie avec le Cosmique tu deviendras le tout
Mais sans l'Amour souverain nulle harmonie possible
car l'Amour est harmonie
c'est pourquoi la plus grande force de l'univers
est l'Amour
c'est pourquoi « Dieu » est Amour
c'est pourquoi l'Amour et l'Harmonie sont la clé

Mais l'amour seulement tourné vers soi-même
est une grande illusion
et ne conduira jamais à la Paix Profonde
alors, tu ne mépriseras pas tes frères
car tu te mépriserais toi-même
car ils sont ton propre reflet
même si tu refuses de le voir

Aime-les, tout en t'élevant au-dessus d'eux
par la Vertu de la Foi que « Dieu » t'accordera
si tant est que tu ais l'humilité de la lui demander
car « Dieu » ne te refuseras jamais rien
si tu te mets en Harmonie avec Lui

Sois conscient de ta valeur
mais n'en éclabousse pas le monde
Quand cela sera fait
aide tes frères à suivre tes pas
dans cette Voie qui est la solution pour tous

Pourtant, tu verras que beaucoup rebrousseront chemin
car la Voie du Milieu est facile et difficile à la fois

Les hommes bien souvent se sentent petits
car leurs yeux aveugles ne leur permettent pas
de voir le lien qui les relie à l'infini,
à la grandeur de l'Univers, aux forces du Ciel

Et l'homme petit n'a pas la force
de marcher longtemps car il doute, il a peur
parce qu'il ne voit pas loin devant lui
parce qu'il ne voit pas les forces Cosmiques
parce qu'il croit qu'il est seul
et qu'il ne voit que la chair de son corps
qu'il peut toucher

Sur cette Unique Voie qui permet de grandir
à ses propres yeux, aux yeux des autres
tu ne n'égareras pas
grâce à « Dieu », grâce à la Foi
qui gardera tes yeux grands ouverts
sur le But invisible que ton Cœur
accepte de poursuivre
regardant les écueils avec lucidité
afin de les éviter ou de les surmonter
pour avancer, toujours, droit devant
et ainsi, te rapprocher des meilleurs
de plus en plus Maître de toi
Maître des évènements et de la matière
de plus en plus Parfait…


Silviane Le Mennwww.abadennou.fr

L'AMOUR DE MA VIE (Poème) Silviane e Menn

Je ne l’aurais donc pas connu
l’amour de ma vie
Celui qui ferait bruire
les parcelles de mon cœur
aussi doucement
que la glace qui fond

Je ne saurais donc jamais
si l’amour de ma vie
celui qui sentirait
la cannelle et le musc
jusqu’à faire se pâmer
le moindre brin de vent
m’aurait pétri de ses mains
d’une douceur céleste
ou bien meurtri le cæur
jusqu’à voler mes larmes

Je ne le vivrais donc pas
l’amour de ma vie
celui qui ferait se liquéfier
mon sourire dans mes yeux
dont le bleu indéfini se perd
dans les contreforts
de mon amertume


Silviane Le Menn
http://www.abadennou.fr/

Pédagogie de la poésie pour les poètes en herbe

  • Le style : la métaphore, les images, les inversions, le vers elliptique
  • La rime : n’est pas une priorité contrairement au rythme, à la musique des mots
  • Respecter : la logique (tout en laissant libre cours à l’imaginaire)
  • Privilégier : l’imaginaire
  • Attention à la césure (coupure en fin de vers)
  • Éviter : le style narratif, la simple description
  • Éviter : l’emploi de pronoms ou de mots impersonnels : on, cet, cette, un, une, personne, etc…( sauf si on l’utilise dans un texte au style particulier)
  • Exprimer : les émotions, les sentiments (cœur, esprit)
  • Enrichir : l’imaginaire et le vocabulaire
    - Utiliser les dictionnaires (dont le dictionnaire de rimes et de synonymes)
    - Lire beaucoup attentivement en se concentrant pour enrichir sa mémoire de nouveaux mots (y compris : lire des pages de dictionnaire)
  • Chercher : le sens exact des mots dans le dictionnaire
  • Associer : dessin, image ou photo et poème

Enfant lumière

A Coralie (1973 + 1993)

Mon enfant
repose à mes côtés
ses petites mains
croisées
sur sa poitrine

Douceur
Qu’elle est belle
cette fleur d’hiver
magiquement poussée
au milieu des cailloux
des ronces, des orties

Pâle et tendre
comme une rose de Noël

Et les hémérocalles
sans soleil restent closes

Mais moi
mon cœur
s’ouvre tout grand
à mon enfant lumière

Silviane Le Menn
www.abadennou.fr